Le Centre culturel Bir Lahjar a accueilli avant-hier la soirée de clôture du Festival de la Médina de Tunis avec des chansons tarabiques agréablement livrées par l’artiste syrien Abdallah Mrich et la chanteuse tunisienne Mongia Sfaxi.
Rehaussée par la présence de l’ambassadeur de Syrie en Tunisie, Mohamed Mohamed, la soirée s’est voulue un vibrant hommage à la mémoire de grandes figures de la scène musicale syrienne et arabe, les icones disparues Sabah Fakhri et Sabri Moudallal.
Durant près de deux heures et demie, Abdallah Mrich a encore impressionné son public en partageant avec lui dans une parfaite symbiose un voyage musical envoûtant dans les répertoires arabes de Sabah Fakhri et Sabri Moudallal avec des «mouachahat», «qoudoud halabiya» et «maqamet» du patrimoine musical traditionnel syrien.
Un clin d’œil musical a été porté également au grand Férid Latrach à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de son décès. En duo, les deux artistes ont interprété en fin de soirée un cocktail de Sayed Makaoui et de Férid Latrach avant de finir à la demande du public avec la célèbre chanson syrienne «Ya mel Echaam», l’une des plus vieilles chansons entraînantes et envoûtantes de Sabah Fakhri. Et dans un hymne à la Palestine, le chanteur syrien a dédié un dernier morceau aux Gazaouis et à tout le peuple palestinien en interprétant «Koum mel Bir ya Youssef» du chanteur libanais feu Wadi Essafi et dont les paroles sont un cri de délivrance.